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spleen dans l'ascenseur

spleen dans l'ascenseur
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14 avril 2007

C'est pas grave, on est plus heureux quand on

C'est pas grave, on est plus heureux quand on ferme les yeux...

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19 mars 2007

demain c'est la dernière journée d'hiver, t'es au

demain c'est la dernière journée d'hiver, t'es au courant ? c'est peut etre la toute dernière qui sait. T'as vu les giboulées auourd'hui ? ah non c'est vrai, t'es dans ton desespoir, quelque part dans la nuit des pariats oubliés par la grace de dieu, dans un précipice ou ya pas l'adsl...
     Aujourd'hui j'ai vu deux clodos qui campaient devant une église. C'était 7 heures moins l'quart, y commençait à faire nuit, et j'me gelais les miches. J'étais en train d'me demander pourquoi j'avais pas pris mon écharpe et j'me disais absolument pas que j'avais du cul parce que j'allais être au chaud dans moins de 5 minutes. Pis j'ai vu deux mecs dans des duvets, installés sur un perron d'la taille du cul de laurence brocolini. Yavait des paquets d'chips qui trainaient autour d'eux et un clebard par dessus l'tout. J'ai levé la tete et j'ai vu qu'cétait une des maisons d'dieu... mais j'ai du la lever vachement haut la tete, parce que c'était une vach'ment grande maison... J'me suis même pas d'mandé pourquoi il les laissait pas entré dans sa grande barraque. Au contraire j'me suis dis qu'là au moins ils prenaient pas la pluie. Pis j'aurais prié pour eux si il m'était pas arrivé de la merde les rares fois ou je l'ai fait. J'crois que dieu aime pas qu'on lui demande des services. Il est dans l'genre à qui il faut donner avant de recevoir. Ben j'lui chie d'ssus j'ai rien de plus à donner.
    Eh tu sais ? J'en ai racler des fonds moi aussi, j'les ai même mangés au sens propre et au figuré. Dis, tu t'es déja reveillé sur l'goudron à 3 heures du mat' avec des cailloux dans la bouche ? ... moi j'me rapelle plus...
Ya dix mille fonds après celui qu'toi et moi on connait. Alors faut toujours plus vite se redresser.

13 mars 2007

nouvelle du fond l'la poubelle

J'ai r'trouvé des fragments d'histoire dans ma mémoire.
  "    J'suis assis comme un con sur c'qui est sans doute un banc, mais j'sais pas exactement, j'suis bien trop concentré sur mes tremblements pour comprendre c'qui s'passe autour d'moi, mon lecteur mp3 ma laché ya au moins cinq minutes mais j'continue d'appuyer sur l'bouton en esperant faire marcher la zick dans les écouteurs.
Ya un type à coté d'moi qui m'parle, j'crois y s'apelle rené ou alex mais j'sais pas...
- tu t'rapelles les courtis quand on était gamins ?...
J'crois qu'ça vient des piles, j'pense jamais à en prendre en cas d'panne.
- ... on f'sait d'la luge sur un matelas dans les cages d'escalier...
Des fois quand on mord dedans elles repartent pour un moment.
- ... maintenant c'est plus pareil, j'ai les potes et toi, t'es dans tes trucs...
Fait chier j'don'rais mon vih pour deux s'condes de musique.
- ... mais dis quelqu'chose !
- T'as pas des piles ?
- C'est bon j'me tire.

    Ca va mieux, j'suis un déchet qui marche dans la rue et j'men fous. J'me suis fixé dans une cave et j'ai fini d'baver sur mes fringues. J'croise des meres de famille qu'éloignent leur gosses de moi au cas ou j'allais les mordre. Le bus s'arrete d'vant moi mais j'arrive pas à monter d'dans, alors ya l'chauffeur qui d'mande à quelqu'un d'm'aider et c'est un vieux qui composte mon ticket.
- eh r'gardez c'est l'toxico !
Merde, j'pensais qu'jallais passer la journée sans m'prendre des coups plein la tronche.
Ya un des types qui s'la joue mafieu avec son cigare, y m'le crame sur la main en meme temps qui m'tient par la tete. J'lui gerbe sur ses godasses sans faire exprès...
    J'sais pas c'qui s'est passé, j'suis plus dans l'bus, et les enfoirés mon lachés depuis un moment... J'suis tout seul et y fait nuit pas comme d'ta l'heure. Ya meme pas un clochard pour m'prouver qu'tout ça c'est bien réel. J'suis arrivé d'vant l'hosto mais y reste encore du ch'min. Ca fait bizarre, c'est la premiere fois qu'jy entre par la grande porte. Ya une fille qui vient m'demander c'que j'viens faire. J'avais presque oublier que j'venais voir mon pere...    "

11 mars 2007

On est vers 5h, il est le 11 mars, ou

    On est vers 5h, il est le 11 mars, ou quelqu'chose dans ce genre.
Dehors, ya du soleil comme un mois d'mai sans les pendus accrochés aux lampadaires. Dedans, c'est comme si yavait plus qu'du vide, parce que la météo a reservé l'oxygène pour faire chanter les oiseaux.
C'est comme un ballon d'baudruche percé ou une noix périmée. J'ai mal au coeur comme si on enfoncait des aiguilles à tricoter à l'intérieur...
  T'avais oublié qu'ça passait si vite. La noix, les aiguilles... c'est jamais qu'la chute. Ca te coupe le souffle et l'arrivée est douloureuse. Mais après quand t'es en bas, t'es seul, t'es peinard... Tu les entends plus ces saloperies d'oiseaux.
Ya toujours un bruit de fond qui t'rapelles que c'est pas ici qu'on est heureux. Tu l'entends des fois ? Remember, t'es déja v'nu ici tu t'y es même installé. T'avais les vers qui t'sortaient par le nez et la bouche, t'avais des oeufs d'caille à la place des yeux et des chaussures pour amis. Elle te parlaient des fois, les chaussures... C'est c'que tu veux ? Reparler à tes chaussures ?
   
Prends l'ascenseur, c'est maintenant ou pas avant longtemps.

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